Alya O’Hana, née en 1973 à Casablanca, est une artiste franco-marocaine. Élève de Barnaby Ruhe et d’Elliott Barrowitz à la Gallatin School de New York, elle poursuit son apprentissage auprès de Louise Bourgeois dans le cadre des « Sunday Salons ». Elle s’inscrit dans la continuité du mouvement néo-expressionniste abstrait de la fin des années 1990.
Sa peinture se caractérise par une démarche profondément intime, exploitant avec virtuosité la puissance expressive de l’abstraction pour développer une grammaire universelle de l’expérience sensible. Son œuvre, à la fois poétique, autobiographique et parfois brutale, aborde la multiplicité, souvent conflictuelle, des identités culturelles, tout en cherchant à offrir une résolution par l’expression picturale. Les toiles d’Alya O’Hana se distinguent par leur raffinement et leur subtilité, un jeu de filaments entrelacés symbolisant la complexité du monde, posé sur des fonds multiples et énigmatiques. Certaines de ses œuvres, plus explosives et violentes, transmettent une énergie libératrice qui se démarque par son intensité et son impact émotionnel.
Artiste figuratif, Ilanga puise son inspiration dans la mémoire, l’identité africaine et la transmission culturelle. Ses œuvres intègrent des éléments symboliques tels que le wax, les masques et des formes sculptées, donnant naissance à des compositions colorées et expressives qui explorent les liens entre les générations.
Son travail interroge la notion d’héritage, qu’il perçoit comme un choix entre ce que l’on reçoit, ce que l’on transforme et ce que l’on transmet. Sa première exposition personnelle au Maroc, “Héritages”, présentée à la Galerie Les Tours Végétales à Casablanca, rend hommage à ses racines congolaises tout en célébrant la richesse et la modernité de la culture africaine.
Djo Ilanga est aujourd’hui reconnu pour son style vibrant et sa capacité à créer un dialogue entre tradition et contemporanéité, offrant au public un voyage visuel à la fois intime et universel.